Travailler à l’étranger : et pourquoi pas partir travailler aux Etats-Unis ? C’est possible, puisque Maxime et moi avons trouvé un emploi, tous les 2 sur New-York, avant de partir !
Mais attention, les USA, ce n’est pas comme l’Australie ou la Canada où il est possible de trouver un emploi sur place avec un visa working holiday (permis vacances travail).
Eh non ! Les USA, c’est bien plus compliqué. Si vous aviez en tête de partir et trouver sur place, oubliez.
Projet insurmontable ? Non, il suffit de procéder par étapes.
Comment nous avons fait pour travailler aux Etats-Unis ?
Pour pouvoir habiter et travailler aux Etats-Unis, il faut un visa avec permis de travail. Et pour avoir ce fameux visa, il faut une société qui vous sponsorise. Avant toute chose, nous avons donc commencé par chercher chacun de notre côté du travail aux Etats-Unis, depuis la France.
La démarche sera différente, selon votre profil. Avec Maxime, nous avons créé USponsor me, une application dans laquelle vous pouvez voir quel le visa le plus approprié pour vous, les offres d’emploi pour vous et les employeurs sponsors, et la démarche à suivre ! Vous pouvez vous y inscrire gratuitement.
Première étape : trouver du travail ! Et pour trouver un emploi aux USA, il faut trouver un employeur…
Nous avons trouvé chacun une société française qui nous a sponsorisé un visa valable 5 ans, renouvelables. Maxime a le E2 et moi le E1.
Cependant, il est très compliqué de se faire embaucher aux USA en postulant à des offres quelconques. Question de visa. Seulement 1 société sur 16 aux USA sponsorisent des étrangers comme vous et moi pour un visa de travail…
Par contre, nous avons rassemblé la liste de ces entreprises sponsors ! Et ça, c’est une mine d’or pour votre recherche, je vous le garantie ! Cliquez ici pour y accéder
A l’époque, nous avions mis plusieurs moyens en œuvre pour notre recherche, les voici :
Activer son réseau :
– Renseignez-vous auprès de votre entreprise actuelle, il est possible de pouvoir vous faire muter et travailler aux Etats-Unis, ou bien, parlez leur du programme VIE,
Malheureusement, nos sociétés ne pouvaient pas nous proposer de mutation… Pas de présence sur le territoire. Mais beaucoup de personnes que je rencontre ici se sont fait muter ! Ils ont le visa L1 qui permet en plus au conjoint de travailler sur le territoire.
– Soyez visible sur les réseaux professionnels comme LinkedIn et Viadeo avec votre profil à jour, en anglais et en français. Si vous n’avez pas encore de compte, il est temps de le créer rapidement,
Parce que c’est comme ça que j’ai trouvé mon employeur ! La RH m’avait demandé en contact quelques mois avant.
– Informez tous vos contacts (sociétés de recrutement, RH) via les réseaux professionnels, mails, cartes de visite…
C’est ensuite en envoyant des messages de demande d’opportunités par LinkedIn et Viadeo aux RH et sociétés de recrutement, que quelques sociétés m’ont répondu positivement, dont la mienne maintenant. J’ai participé aux entretiens téléphoniques, par Skype et physiques : tests de motivation, d’anglais et de compétences… Tout s’est bien passé, j’ai été embauchée !
Maxime aussi a été en contact avec une société américaine, grâce à son ancien tuteur de stage. C’était un partenaire, comme quoi, le réseau ça compte beaucoup ! Malheureusement, la société n’était pas prête à lui sponsoriser un visa.
Postuler aux offres de travail aux Etats-Unis:
– Inscrivez-vous vite sur le site civiweb, l’inscription est autorisée jusqu’à la veille de vos 28 ans. C’est qu’une fois inscrit que vous pourrez postuler à toutes les offres qui vous intéressent !
C’est une cvthèque accessible aux entreprises françaises qui recherchent à recruter un jeune actif pour l’envoyer dans un pays étranger. Le VIE (Volontariat International en Entreprises) est un programme Ubifrance favorisant ce processus, permettant aux entreprises de se développer à l’international. C’est à peu près bien payé et la durée est de 6 à 18 mois. Vous serez embauché par la société française et percevrez une indemnisation exemptée d’impôts.
Suite à nos candidatures pour plusieurs offres, j’avais réussi à décrocher des entretiens dans une société dans le Kansas, et une à San Francisco. Malheureusement, ils n’ont pas aboutis ; mon anglais n’était pas assez ficelé, et ma présentation pas géniale. Inspirez-vous de nos conseils ci-dessous !
Maxime avait réussi à décrocher un entretien dans une société à San Francisco. Il a dû passer 4 entretiens pour au final être en concurrence avec une seule autre personne ! Mais le dernier entretien a été un échec, ils ont surement discerné un manque de motivation… Au final, le poste ne lui plaisait pas tant que ça.
– Si vous êtes cadre, sur le site de l’Apec, il y a une section internationale : Apec
Nous avions trouvé quelques offres intéressantes sur ce site, pas forcément dans nos domaines, mais ça peut toujours intéresser quelqu’un ! Mais je crois que ça n’existe plus, désolée.
– Pôle Emploi a aussi une section internationale : Pôle Emploi, section « International »
Eh oui, je le recommande aussi même si ce site n’est pas terrible avec peu d’offres. Parce que Maxime a trouvé sa société grâce à une annonce sur le site Pôle Emploi International ! En la consultant, il a tout de suite compris d’où elle provenait (même si ce n’était pas indiqué). Et bingo ! Il a retrouvé la même directement sur le site de la société ! Il a postulé et passé les entretiens avec succès. Il a été embauché !
– Via USponsor me , l’application que Maxime et moi avons développé, où vous retrouverez les employeurs qui sponsorisent le visa de travail, présents aux Etats-Unis, leurs offres d’emploi et les contacts emails des personnes en interne.
Cette base est top si vous recherchez dans une entreprise américaine, française, petite, grande, dans un hôpital, cabinet, labo, école, etc… Plusieurs personnes ont déjà décroché leurs entretiens d’embauche grâce à celle-ci !
– Via les réseaux professionnels comme LinkedIn ou Viadeo, vous pouvez faire partie de groupes dans le métier que vous recherchez. Dans ces groupes, des offres d’emploi sont publiées.
J’avais trouvé des offres par LinkedIn, je m’étais mise en contact avec un recruteur qui m’avait ensuite orienté vers les offres de son entreprise. J’avoue que je n’ai pas eu le temps de postuler, ayant eu entre-temps la proposition de ma société actuelle !
Envoyer des candidatures spontanées :
– Faites-vous une liste d’entreprises grâce à la liste des employeurs sponsors qu’on met à disposition dans USponsor me , et envoyez en masse lettres de motivation et CV.
Nous avions envoyé une centaine de candidatures spontanées chacun de notre côté. À cette époque, je m’étais aussi beaucoup acharnée sur l’Australie. J’ai eu des réponses positives mais rien de concret, pas d’entretien à la clef pour moi.
Par contre, Maxime a eu un entretien suite à une candidature spontanée, c’était à Sydney en Australie. C’était même carrément positif puisque l’employeur l’a rappelé ensuite, il avait besoin de lui… Mais nous étions déjà engagés pour partir aux Etats-Unis.
Tout ça pour dire que cette piste fonctionne aussi !
Pour trouver les adresses e-mails des sociétés, j’avais eu beaucoup de mal à les récupérer. J’avais trouvé un vieux site des partenaires SAP (progiciel sur lequel je travaillais). Mais maintenant, vous pouvez avoir les emails dans USponsor me ! Et pas n’importe lesquelles (comme celles que j’avais trouvé à l’époque), on a les emails des CEO (directeurs), managers et RH !!! Pas besoin de rechercher site après site, imaginez le gain de temps !
Une fois que vous avez votre liste d’employeurs sponsors à contacter, vous pourrez sauvegarder l’URL dans votre navigateur pour revenir plus tard dessus (parce qu’il risque d’y en avoir des centaines et des centaines !).
Cette base, on aurait trop voulu l’avoir quand on a voulu faire notre campagne de candidatures spontanées ! Et c’est d’ailleurs pour ça que nous avons eu l’idée de la concevoir pour les futurs expats.
Combien de temps ça nous a pris ?
Nous pensions depuis quelque temps à ce projet, à vrai dire, je l’avais en tête depuis 4 ans. Mais nous avons réalisé un autre projet en priorité ; investir dans l’immobilier. On ne peut pas tout faire à la fois !
Bref, nous avons décidé en octobre 2013 de lancer le projet, avec comme objectif, un départ milieu d’année 2014 pour habiter et travailler aux Etats-Unis. Et j’avoue que nous l’avons atteint avec succès ! Après une préparation d’octobre à décembre, et en démarrant très activement nos recherches d’emploi au 1er janvier 2014, nous avons trouvé nos sociétés respectives entre mi et fin mars 2014. Maxime a eu sa proposition d’embauche 1 semaine après la mienne…
La seule concession dans ce projet, c’était notre séparation pendant 3 mois. Je suis arrivée mi-juillet à New York et Maxime, mi-octobre. La société lui proposait 3 mois de formation à Paris avant de l’expédier.
Ce qui veut dire qu’au final, nous avons trouvé en 6 mois. Mais en recherche très active, nous y avons passé des nuits (je n’ai pas compté les heures) !
Partir en couple, ce qu’on sait
Partir en couple pour travailler aux Etats-Unis n’est pas le plus facile. Nous avons réussi à trouver chacun un employeur, depuis la France, et dans la même ville (pas évident vu la taille des Etats-Unis)… Sauvés ! Mais que se passe-t-il quand l’un trouve et pas l’autre ?
Alors jouez carte blanche avec l’employeur qui vous recrute, dites-lui que vous n’êtes pas tout seul ! Il peut alors proposer un visa avec permis de travail pour le conjoint. Ça veut dire que même si le conjoint ne trouve pas avant de partir, il pourra le faire sur place, dans tous les cas.
L’obtention du permis de travail peut durer de 3 à 5 mois, donc prévoyez des économies ! Autre petite chose, il faut que vous soyez mariés… Ça ne marche pas si vous êtes pacsés, seulement le mariage est reconnu aux USA.
Attention : il y a certains visas comme le H1B autorisant le conjoint marié de vivre sur le territoire, mais lui interdisant de travailler (percevoir du revenu aux USA).
Et vous, avez-vous testé ces différents moyens et quels sont les résultats ? Nous souhaitons un bon courage à tous ceux qui veulent se lancer !
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