Passer au crible les annonces pour en tirer des statistiques et créer des observatoires métiers, c'est l'objectif du projet de Cap Digital, SIRE.
On le sait : aujourd'hui, entre 500 000 et 700 000 offres d'emploi circulent sur la Toile. Une mine d'informations, encore inexploitées à ce jour. Et pour cause, tous les acteurs de l'emploi (Apec, ANPE, associations professionnelles, etc.) y vont de leurs statistiques ! Difficile dans ces conditions, d'exploiter ces données.Plusieurs acteurs, dans le cadre d'un projet de recherche collectif, baptisé SIRE (Sémantique, Internet et Recrutement), ont planché sur le problème. L'un d'eux, Lingway ?" éditeur de moteurs d'analyse et de recherche sémantique ?" vient d'ailleurs d'annoncer que le projet SIRE venait d'être labellisé par le pôle de compétitivité Cap Digital.Son principal objectif ? Recueillir et analyser automatiquement, grâce aux technologies sémantiques, les offres d'emploi disponibles sur Internet pour mettre au point des observatoires métiers (informaticiens, industriels du bâtiment, etc.).
A la clé, tout un travail sur le ' sourcing ', la récupération effective des offres qui, dans la pratique, se révèle un vrai casse-tête.Car d'une annonce à l'autre, les termes utilisés par l'entreprise qui recrute varient. Il faut donc agréger ces informations ?" par nature non codées (les offres d'emploi contiennent du texte libre) ?" et les catégoriser pour pouvoir en tirer des statistiques et analyser finement les profils et les compétences des candidats, par exemple. Un travail rendu possible par des technologies sophistiquées de recherche sémantique.' De tels observatoires peuvent intéresser beaucoup de monde, amené à suivre de près le marché de l'emploi, l'évolution de l'offre et de la demande ', explique Bernard Normier, le PDG de Lingway.
Imaginons un observatoire sur les métiers de l'informatique. Il permettrait à des informaticiens en quête d'un poste de mieux appréhender le type d'entreprises qui recrutent, les compétences recherchées, par régions, par exemple. Un bon moyen d'orienter efficacement ses recherches d'emploi et, peut-être, de décider de se former pour adapter ses compétences.
Il est fort probable qu'un jour certaines informations produites par les observatoires soient accessibles sur Internet. Mais l'objectif pour Lingway, à terme, est de commercialiser ces outils et les services associés.A la fin de 2009, une première préfiguration du système devrait être au point. Un ou deux observatoires des métiers devraient être mis en marche, dans le cadre d'expériences pilotes.
A la clé, tout un travail sur le ' sourcing ', la récupération effective des offres qui, dans la pratique, se révèle un vrai casse-tête.Car d'une annonce à l'autre, les termes utilisés par l'entreprise qui recrute varient. Il faut donc agréger ces informations ?" par nature non codées (les offres d'emploi contiennent du texte libre) ?" et les catégoriser pour pouvoir en tirer des statistiques et analyser finement les profils et les compétences des candidats, par exemple. Un travail rendu possible par des technologies sophistiquées de recherche sémantique.' De tels observatoires peuvent intéresser beaucoup de monde, amené à suivre de près le marché de l'emploi, l'évolution de l'offre et de la demande ', explique Bernard Normier, le PDG de Lingway.
Imaginons un observatoire sur les métiers de l'informatique. Il permettrait à des informaticiens en quête d'un poste de mieux appréhender le type d'entreprises qui recrutent, les compétences recherchées, par régions, par exemple. Un bon moyen d'orienter efficacement ses recherches d'emploi et, peut-être, de décider de se former pour adapter ses compétences.
Des données précieuses pour les candidats
Pour les SSII, un tel outil leur simplifierait, à coup sûr, la vie. ' Un très grand nombre de sociétés de services informatiques dépensent des sommes significatives pour leurs nombreux recrutements... Du coup, tout outil qui pourrait les aider à mieux repérer les compétences des candidats afin de mieux communiquer vers eux est le bienvenu ', avance Bernard Normier.Les associations professionnelles ?" qui fournissent de l'information à leurs membres, par exemple ?", les étudiants européens soucieux d'identifier les secteurs qui recrutent, le type de diplômes ou de compétences demandés pourraient à leur tour utiliser ces précieux outils.Pour l'heure, le projet ?" d'un montant global de 950 000 euros sur deux ans et demi ?" est à l'état de recherche. Son business modèle n'est pas encore arrêté.Il est fort probable qu'un jour certaines informations produites par les observatoires soient accessibles sur Internet. Mais l'objectif pour Lingway, à terme, est de commercialiser ces outils et les services associés.A la fin de 2009, une première préfiguration du système devrait être au point. Un ou deux observatoires des métiers devraient être mis en marche, dans le cadre d'expériences pilotes.
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